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Le blog de Thierry MBEPGUE - L'AFRICAIN LIBRE
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4 avril 2013

DEUX DECISIONS DE LA CEEAC QUI VISE A ROULER LE PEUPLE CENTRAFRICAIN DANS LA FARINE ET LEGITIMER LA REBELLION DU SELEKA.

indexLe sommet extraordinaire de La Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) du 03 Avril sur la république centrafricaine après analyse s'avère n'être qu'une façon de légitimer la rébellion du seleka et de les mettre a l’abri d'une éventuelle sanction de l'Union Africaine. Car tout au long de ce sommet, les chefs d'états n'ont pas pris une décision concrète contre le président putschiste autoproclamé, au contraire ce sommet lui a donné la possibilité de pouvoir être parmi le collège qui sera désigné pour assurer la transition de 18 mois.

ANALYSONS LES DEUX PRINCIPALES DECISIONS

Première décision : la création d’un collège qui sera désigné par les forces vives, c'est-à-dire toutes les composantes de la société centrafricaine. C’est elle qui désignera à son tour le chef de l’exécutif centrafricain qui aura en charge de diriger le pays pendant les dix-huit mois voire deux ans que durera la transition.

De cette décision ressort la volonté manifeste des chefs d’états de l’Afrique central à forcer l’opposition à travailler en collaboration avec la rébellion au pouvoir. Vous êtes sans ignorer que la possibilité pour Michel djotodia de faire partir de ce collège fait de lui de facto la personne qui sera désignée comme chef de l’exécutif et par conséquent le mettra a l’abri des sanctions requises par l’Union Africaine. Même Nicolas Tiangaye, le Premier ministre de transition, a reconnu que les propositions du sommet visent surtout à donner une forme de légalité à la transition, pour éviter à la Centrafrique des sanctions.

Deuxième décision : un organe législatif appelé « constituant » désigné de la même façon, sera chargé de rédiger la Constitution et légiférera en attendant la mise en place d’une Assemblée nationale élue.

Un organe législatif sera désigné mais pas élu, alors où est la place du peuple dans tout cela ?  Au moins un referendum devrai être organisé pour demander l'avi du peuple sur certains points de la dite constitution. On a plutôt comme l'impression qu'on veut imposer au peuple centrafricain une nouvelle republique qui ne correspondra pas forcement a ces attentes.

 Thierry MBEPGUE
Combattant de la Liberté

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